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GEA : 50 ans d’histoire sur inovallée pour le leader de l’automatisation des péages autoroutiers !

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1970- 1980 : Des premières interfaces machines à l’automatisation des péages

C’est en 1970 que Serge ZASS crée GEA dans un « garage » meylanais de 200 m² avec 20 000 francs en poche, une énergie indéfectible (qui ne l’a pas quitté !), et sa discrète humilité qui ne l’a pas empêché de saisir les opportunités pour devenir le leader des péages autoroutiers côté en bourse que l’on connait aujourd’hui !

Après un début de carrière en automatismes chez EDF, il fonde GEA pour concevoir et construire les boites noires permettant d’interfacer les machines à une ère où la standardisation n’était pas la norme. L’informatique prenait son envol et avait besoin de spécialistes pour faire face à des géants comme IBM.

En 1973, il achète un terrain sur la ZIRST et y construit son bâtiment en 1975.

C’est en 1978 qu’il est contacté par ASF (la société des Autoroutes du Sud de la France), pour résoudre une problématique technique d’interfaçage. « A cette époque, les péages étaient encore très peu automatisés, et tout était à faire », se souvient-il. Faisant fi de la mode fabless, il décide de se lancer dans la conception et fabrication du système complet : « je voulais construire le train électrique dans son ensemble, pas seulement faire l’étude des rails ! », plaisante-t-il.

Et c’est ce qu’il a fait : dans ses ateliers du chemin de Malacher, il a conçu et fabriqué les différents systèmes de péages qui ont ponctué la voie de l’automatisation actuelle. Un pari audacieux mais réussi puisqu’à la fin des années 80, GEA équipe déjà la moitié du parc français pour atteindre plus de 90 % aujourd’hui. « Nous fabriquons nos automates, mais aussi nos propres badges et nos antennes », souligne Serge Zass, qui a du progressivement étendre ses ateliers au fil des années.

1990-2000 : une entrée en bourse pour partir à l’assaut de l’international

Fort de ce succès, GEA se lance à l’export dans les années 90, avec le même pragmatisme qui avait soutenu son démarrage. « La première affaire s’est conclue à Bahreïn, par opportunité, et nous a ouvert les portes de l’export sur des opérations ponctuelles en Egypte, puis en Malaisie où nous avons équipé une des voies d’accès à Kuala Lumpur », se souvient-il.

Mais il réalise rapidement qu’une vraie stratégie de développement internationale va requérir des ressources financières plus importantes et il opère dès 1994 une opération d’entrée en bourse qui lui permet d’accélérer cette conquête des marchés mondiaux. Encore une fois, le pari est payant puisque GEA réalise désormais, bon an mal an, la moitié de son chiffre à l’export, avec une présence dans 38 pays. GEA équipe notamment la quasi-totalité des autoroutes de Tunisie et du Maroc, et bénéficie d’une bonne implantation dans des zones aussi diverses que l’Amérique du Sud, la Russie, l’Asie Centrale ou l’Afrique subsaharienne.

Une stratégie que GEA entend bien poursuivre sous l’égide de ses fils Alexis, Président du Directoire, et Grigori, Directeur Général, impliqués depuis plus de 25 ans dans l’aventure familiale.

2000 : du péage aux parkings, le développement d’une nouvelle offre

En 2000, GEA s’appuie sur son expertise en systèmes de péage pour autoroutes, où elle est reconnue pour la performance, la fiabilité et la durabilité exceptionnelle de ses équipements, pour développer une nouvelle offre à destination des parkings. Un marché plus fragmenté et concurrentiel mais sur lequel GEA dispose d’un atout majeur : le prix !

« Nous sommes actuellement les moins chers du marché avec des solutions qui ont fait la preuve de leur fiabilité sur les autoroutes où aucune défaillance n’est possible sous peine de stopper le traffic ! ».

GEA équipe d’ailleurs plusieurs grands parkings français emblématiques comme ceux de l’aéroport de Lyon, du quartier d’affaires de la Défense ou dernièrement de la Gare de Lyon à Paris.

Avec des installations pour équiper les parkings relais des agglomérations de Nantes ou de Toulouse, GEA espère dans les années à parvenir enfin à gagner du terrain en Région Rhône-Alpes ! A bon entendeur …

2022 : en route pour le free-flow !

Et parce que GEA a toujours une longueur d’avance sur les évolutions qui se préparent, elle a déjà conçu et installé plusieurs systèmes Free flow sans barrière de péage sur plusieurs autoroutes non seulement en France mais aussi au … Kazakhstan !

« C’est une évolution à long terme qui se profile et qui vise à améliorer non seulement l’expérience usager mais également l’impact climat en réduisant les émissions de CO2 », souligne Serge Zass, qui toujours aussi pragmatique, n’en oublie pas pour autant les challenges techniques ou économiques : « les barrières de péages garantissent aux exploitants d’autoroutes un paiement immédiat et exhaustif des véhicules. Le free flow rend plus complexe et aléatoire le recouvrement du péage auprès des usagers sans badge ou sans système de débit lié à leur plaque d’immatriculation … ».

Dans tous les cas, c’est le sens de l’histoire à long terme, et GEA s’y est d’ores et déjà préparée pour conserver son leadership sur son marché historique des autoroutes et assurer ses relais de croissance en France comme à l’international …

Avec une philosophie inchangée : une fabrication 100% made-in’ovallée et des collaborateurs fidèles à l’esprit d’une entreprise familiale qui a su conserver ses valeurs …

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À propos d'Inovallée

Labellisée par Retis, inovallée est une technopole de l’innovation durable située près de Grenoble, au pied des montagnes.

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