Comme chaque année, les nations du monde entier étaient représentées au salon international Smart City Expo World Congres, qui se tenait à Barcelone du 15 au 17 novembre dernier. Depuis 10 ans en effet, le salon a pour ambition de contribuer à un bâtir une société plus « smart » et des villes plus « durables », car comme l’inique le slogan de l’événement : « nous sommes les villes que nous construisons ».

Smart city : en route vers la ville du futur : connectée, efficiente, inclusive

Mobilités, énergie et environnement, infrastructures et bâtiment, sécurité, gouvernance : tous les volets de la ville intelligente étaient représentés. Car la ville intelligente n’est pas seulement connectée, elle est aussi et surtout durable, efficiente, résiliente, inclusive et attractive.

Elle s’attache à réduire son empreinte carbone (cycle de vie, matériaux…), à contribuer à la transition énergétique (énergies renouvelables, bâtiments passifs …), à optimiser l’utilisation de ses ressources, à réduire ses charges de fonctionnement (grâce à des capteurs qui lui permettent d’optimiser la maintenance de ses équipements) à réduire l’impact de ses déplacements (mobilités douces), mais aussi à améliorer la qualité de vie de ses citoyens grâce à l’utilisation des données (calculateurs temps réels de déplacement, indication de places de parkings, etc).

IOT, intelligence distribuée et données au cœur des enjeux des smart cities

Une ville intelligente est donc une ville qui d’une part optimise chacune de ses composantes (transport, énergie, eau…), et d’autre part offre des services temps réel à ses citoyens. La ville intelligente repose sur un socle technologique qui associe les mondes de l’IoT, des télécommunications et du numérique (IA, big data et intelligence distribuée), et repose sur :

• Des objets connectés, équipés de capteurs (, et capables de collecter en temps réel des données réelles d’utilisation (ex consommation d’électricité, présence ou non de personnes dans un bâtiment, places disponibles sur un parking, géolocalisation d’un uber, remplissage d’une benne de tri sélectif …)
• Un réseau de télécommunications sans fil performant, et low energy, pour faire transiter ces données temps réel (LORA, Sigfox, 5G)
• Un système de collecte / agrégation de données hétérogènes, car les données proviennent de providers différents, avec des protocoles et des langages différents, qui doivent pouvoir interopérer sur un système centralisateur capable de les agréger d’une part et de les redistribuer d’autre part sur des applicatifs de visualisation et d’interaction
• Des outils d’analyse de ces données, basées sur le Big data et l’IA, capables de traiter ces données et d’en tirer l’intelligence analytique
• Et des applications webmobiles de visualisation et de contrôle.

Autant de briques technologiques sur lesquelles l’écosystème Grenoble Alpes est particulièrement avant-gardiste. C’est la raison pour laquelle Grenoble Alpes Metropole et le Grésivaudan, en partenariat avec Minalogic, étaient présentes sous une bannière commune dans l’espace France, avec 9 entreprises exposantes.

Une belle délégation Grenoble Alpes et 2 entreprises inovalliennes sur les 9 exposants

Pendant 3 jours en effet, 9 entreprises (dont une d’inovallée née au Tarmac : Waga Energy, et une startup du Tarmac : Kentyou) ont ainsi pu rencontrer les représentants des grands territoires internationaux :

– Waga Energy   |   – Kentyou
– Adeunis RF   |  – eLichens
– Keeptrace   |  – Easii IC
– Sylfen   |   – Hemera

L’occasion pour Jean-François Clappaz et Mélina Herenger de promouvoir au cours de la conférence de presse, le dynamisme d’un territoire élargi sous la bannière Grenoble Alpes regroupant la Métropole et le Grésivaudan, dont la technopole inovallée est le trait d’union.

La labellisation Grenoble Capitale Verte européenne 2022 est un marqueur fort autant qu’une reconnaissance de l’exemplarité de cet écosystème en matière de smart cities …