Lors de l’annuel d’inovallée (AG), le 14 mars dernier, trois nouveaux élus ont rejoint le conseil d’administration : Daphné Charpin-Lèbre (ACS Traduction), Jean-Pascal Bost (eVaderis) et Cyril Hommel (H3C-énergies). Bien loin des campagnes présidentielles que nous venons de vivre ces dernières semaines… tous les trois sont animés par un même souhait : faire rayonner les écosystèmes via des projets communs de mise en réseau, de développements internationaux ou encore de transition énergétique. Chacun d’eux nous a présenté sa vision du futur pour inovallée et ses appétences.
 
 

Daphné Charpin-Lèbre (ACS Traduction) : la démarche réseau avant tout !

Arrivée chez ACS Traduction depuis 1 an, Daphné est traductrice de métier (Anglais – Allemand) mais s’attèle désormais à du développement d’affaires. Son goût pour l’entrepreneuriat lui a permis de mettre en œuvre une offre de services de traduction en ligne dédiée aux entreprises, qui jusqu’à son arrivée était très orientée BtoC. Ce tournant novateur pour l’entreprise lui a permis de fortement développer son réseau mais également de maintenir un lien privilégié avec le monde universitaire grâce aux conférences qu’elle anime régulièrement.
Sa phrase :« C’est la démarche réseau qui m’a fait arriver chez ACS Traduction, qui est une approche fédératrice à laquelle je crois beaucoup. Et ce qui me pousse à vouloir m’investir, c’est aussi de pouvoir incarner la diversité des entreprises présentes sur inovallée et favoriser le lien entre les étudiants et le monde économique. »
Ses ambitions pour inovallée :

• assurer le lien entre les talents qui sont dans les universités et les entreprises du parc technologique
• représenter la diversité et développer la démarche réseau

La commission qu’elle rejoint : innovation sociale
 

Jean-Pascal Bost (eVaderis) : faire rayonner les écosystèmes

C’est au sein du groupe Juva Santé (qui porte presque le même nom que sa petite pastille vitaminée…) qu’il démarre sa carrière, en tant que Chargé d’études Marketing. Il quitte ensuite la capitale et un poste de consultant pour venir travailler sur Grenoble dans des fonctions financières chez Schneider Electric. 9 ans après, il retourne chez Juva Santé pour y occuper des fonctions de Responsable du service interne de gestion de l’innovation. La lassitude des allers-retours entre Paris et Grenoble le contraint finalement à rester sur le bassin économique grenoblois et à poursuivre sa carrière en tant que DAF, aussi bien pour le monde de l’industrie que pour la presse (Dauphiné Libéré). Il se rapprochera, au fil des rencontres et des opportunités, de startups comme Crocus Technology et… eVaderis, spécialisée dans la conception de mémoires non volatiles. Son objectif n°1 en arrivant chez eVaderis (6 mois après la création), était de chercher des financements et d’aider la structure à se développer. Depuis 2014, on peut dire que le pari est largement atteint puisqu’il a permis à la société de faire de belles levées de fonds et s’amuse à dire qu’il est un peu comme leur « paratonnerre à émotions et à stress ».
Sa phrase : « Aujourd’hui 15% de mon activité est consacrée à des missions de soutien auprès des entreprises et à du tutorat auprès d’étudiants. C’est inscrit dans la pacte d’actionnaires d’eVaderis et je compte bien en faire profiter inovallée. » 
Ses ambitions pour inovallée :

• faire en sorte que les méthodes de travail soient attractives pour répondre aux besoins de recrutement des entreprises
• participer au développement à l’international et au rayonnement d’inovallée au delà des frontières

La commission qu’il rejoint : innovation sociale
 

Cyril Hommel (H3C-énergies) : s’unir autour de la RSE…

Arrivé sur Grenoble il y a tout juste 18 mois, il se décrit comme « un ingénieur raté ». Après des études à l’EDHEC et à l’ESSEC, ce passionné des nouvelles technologies a oscillé pendant 20 ans dans le domaine des télécoms, des logiciels, des solutions de stockage et dans l’énergie, sur des fonctions de développement d’offres, puis de direction de Business Unit et de filiale. En questionnement sur l’impact que peuvent avoir les nouvelles technologies sur l’énergie, il décide en 2010 de s’associer au fondateur de Dapesco, à l’époque toute jeune start-up, spécialisée dans la supervision énergétique. L’ironie de l’histoire lui fera choisir H3C énergies comme bureau d’étude dans le cadre d’un appel d’offres pour le CHU de Grenoble. Arès un très gros développement, il revend ses parts fin 2014 et intègre l’entreprise meylanaise, quelques mois plus tard, en charge du Business puis de la Direction Générale. Aujourd’hui, il concentre son action sur le développement de nouveaux services en intégrant les technologies numériques qui accélèrent la transition énergétique des bâtiments connectés, des éco-quartiers et des villes intelligentes…
Sa phrase : « C’est tout ce que représente inovallée, à la fois par son côté novateur et sa vision pionnière, qui me donne envie de travailler sur un projet commun ; avec des hommes et des femmes qui veulent développer la qualité sociale et environnementale en intégrant la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au cœur de leurs actions. »
Ses ambitions pour inovallée :

• mener des projets autour de la transition énergétique et environnementale, auxquelles sont intimement liés des sujets comme la mobilité, la qualité de l’environnement, les transports, la gestion des déchets etc.
• fédérer les acteurs et mettre en place des services autour de la performance énergétique

La commission qu’il rejoint : services
 
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